Une rescapée : la Japy de M. Leroux
Une des machines à écrire sur lesquelles Maurice Leroux a écrit nombre de ses S.O.S. 017 retrouvée :
- Mais il ne s'agit pas de littérature ! s'exclama Leroux avec une vigueur inattendue d'un gosier aussi mince et fripé. C'est fini, tout ça, et depuis longtemps.
Il alla se planter derrière le bureau.
- Regardez ma Japy, mon Hermès et mon Olympia, dit-il en montrant les machines à écrire. Elles sont poussiéreuses. Je n'en tire plus une ligne, moi qui avais sur le feu trois romans à la fois à la bonne époque. Je les garde pour donner un peu de grain à moudre aux échotiers et aux étudiants qui veulent écrire quelques lignes sur le grand écrivain retiré en Normandie. Quelle foutaise!
Robert Vincent, Clou d'éclat à Étretat, ch.3, pp. 32 & 33.