Parlons chiffons.
Une contribution essentielle de la part d'un lecteur dieppois, M. Luc D. : cette photographie montre l'exact modèle de la gabardine portée par le marquis de Bellegueuse dans son apparition au chapitre 7 de Clou d'éclat. Merci M. D. de Dieppe. Mais de grâce, rendez-la à M. de Bellegueuse contre une somme raisonnable, cette gabardine ! Car ainsi delesté de son vert manteau, le marquis se sent bien nu et n'ose plus visiter ses malades tant ses pouvoirs sont diminués.
Il vit alors un individu qui suivait l’allée de graviers vers la maison. Ainsi vu de haut, l’homme paraissait glisser. Faidherbe pensa au guillemot, le palmipède qu’on chassait sous les falaises aux siècles passés à Etretat, mais un guillemot verdâtre, géant. Un cauchemar de chasseur. De grande taille, il portait une gabardine kaki très longue qui semblait presque le rendre apode, ceinturée et fermée jusqu’au col. Les bras rigides le long du corps, sa main droite gantée tenait une mallette noire. Son crâne luisait au soleil.
Robert Vincent, Clou d'éclat à Etretat, éditions Charles Corlet